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L’immobilier Marocain toujours en quête d’un plan de sauvetage !

Le manque de visibilité est à son plus haut niveau

L’immobilier toujours en quête d’un plan de sauvetage

Expectative 
Le secteur de l’immobilier manque cruellement de visibilité.

Une sonnette d’alarme que ne cessent de tirer les professionnels. La relance peine à s’opérer plongeant ainsi tout un pilier de l’économie nationale dans l’incertitude.

La hausse des prix des matériaux de construction et l’affaiblissement du pouvoir d’achat font sombrer l’activité immobilière dans le flou. D’autant plus que le manque de communication entre la tutelle et les promoteurs immobiliers autour des dispositifs proposés dans le cadre de la loi de Finances augmente les incertitudes et place l’écosystème immobilier dans l’expectative. «Nous aurions bien voulu connaître la suite qui va être donnée aux propositions faites par le gouvernement sur la loi de Finances. Nous aurions bien voulu avoir plus de détails et savoir comment ils comptent dérouler la loi qui a été promulguée», déclare à ALM Anice Benjelloun, vice-président de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI).

Et de poursuivre : «Aller dans le sens de produire des logements sociaux à 300.000 dirhams TTC et des logements moyens à 600.000 dirhams TTC selon les conditions qui semblent être définies par le ministère nous paraît difficilement réalisable dans le contexte actuel. Il faut vraiment comprendre que la situation économique du pays est difficile.

L’immobilier est un secteur pourvoyeur d’emploi. La demande existe mais le pouvoir d’achat est bas. D’où l’obligation d’adapter l’offre à la demande ».

Les membres de la fédération appellent encore une fois la tutelle à clarifier les choses en présentant des cas précis qui auraient une déclinaison concrète sur le terrain. « Comment est-ce que l’on pourrait réaliser des logements sociaux à 300.000 DH TTC ou encore un logement moyen de 600.000 DH de 80 mètres carrés de surface avec une fiscalité à la charge du promoteur et au final à la charge de l’acquéreur ? Ce n’est pas une question de mercantilisme mais de réalité des coûts de tous les intrants. Après les simulations que nous avons faites avec tous nos membres, nous n’avons toujous pas d’idée sur ce que l’on pourrait réellement faire », souligne M. Benjelloun. En établissant un état des lieux du secteur, le responsable met en avant une baisse drastique des demandes d’autorisation de construire, un fléchissement des transactions et par conséquent un ralentissement notable de l’activité globale. «Il faut sauver le secteur, en allégeant toutes les contraintes que nous subissons. Je pense qu’avec une bonne volonté inébranlable et une politique adéquate, réaliste et basée sur la réalité du terrain, nous pourrions trouver des voies de sortie pour relancer l’activité», relève-t-on de Anice Benjelloun.

Vers la mise en place de dispositions réalisables

La FNPI a toujours favorisé une approche de conciliation et de concertation avec la tutelle. L’ambition étant d’édifier conjointement un système de modalités qui pourrait réanimer le secteur qui depuis un moment souffre en profondeur.

L’interprofession a œuvré tout au long de ce mandat, qui devrait prendre fin en 2023, à établir des mesures structurantes visant à mettre en place un dispositif de relance du secteur. «Nous avons fait énormément de propositions mais malheureusement nous attendons toujours les orientations qui seront prises par le ministère », souligne M. Benjelloun. La FNPI a, à cet égard, défendu une approche participative et collégiale.

Les promoteurs plaident, entre autres, pour l’implication des organismes publics pour la viabilisation du foncier à bas prix et d’établir des partenariats publics-privés pour produire des logements à destination de la classe moyenne à des prix abordables.

«Actuellement il y a deux contraintes lourdes à prendre en considération, à savoir le prix du foncier qui est cher et la hausse des prix des matériaux de construction qui grève le secteur sans parler de l’aspect fiscal à réduire, car plus on taxe le secteur, plus cela se répercute sur l’acquéreur dont le pouvoir d’achat est limité», relève-t-on du vice-président de la FNPI qui invite également les banques à faire un effort pour permettre aux citoyens de bénéficier d’un logement décent et à prix abordable.

A l’approche de l’entrée en vigueur de la loi de Finances 2023 et malgré les difficultés du secteur, les professionnels restent optimistes quant à la mise en place de dispositions réalisables et opérationnelles pour la relance de l’activité immobilière.

 

source: aujourd’ui ma

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