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Immobilier Marocain : quelles perspectives pour 2023 ?

Immobilier Marocain :

Quels scénarios pour 2023 ?

Avec tant de spéculations vis-à-vis des prévisions de la relance économique au Maroc et l’évolution des taux d’inflation, l’impact de cette dernière sur le marché immobilier suscite de plus en plus de craintes parmi les acteurs du secteur.

Le contexte inflationniste mondial a un grand impact sur l’immobilier, car il s’agit d’un marché exposé aux variations des prix de l’énergie et des coûts de construction.

Un effet évident de ces fluctuations économiques est la hausse des prix des crédits immobiliers.

Une augmentation des taux d’intérêt, signifie naturellement une hausse des coûts des prêts, dont les prêts hypothécaires.

Résultats et prévisions de NOURRESKA  : une certaine contraction de la demande pourrait être attendue pour les mois à venir.

 

Existe-t-il un réel risque de récession en immobilier

au Maroc  ?

 

Il est clair que la hausse des taux menace d’une éventuelle dépression des activités économiques de plusieurs secteurs vitaux, et le marché immobilier n’en est pas exempt.

Mais y a-t-il un véritable risque de récession de ce marché ?

CDG Capital Insight a fait savoir, dans une récente note d’analyse sur les perspectives du marché actions, que le secteur immobilier devrait continuer à ressentir les effets de l’augmentation des prix, après une saison 2021 globalement positive portée par le rebond post-covid et d’incitations fiscales.

“La guerre en Ukraine et les niveaux élevés d’inflation, conjugués avec le redressement des taux d’intérêt et le ralentissement économique, ont créé d’énormes défis pour le secteur immobilier au Maroc”, relève la note, ajoutant que le secteur est confronté à des problèmes de chaîne d’approvisionnement, à une augmentation des coûts de constructions et à des coûts de financement plus élevés.

L’industrie de l’immobilier devrait ainsi faire face à des vents contraires et, par conséquent, afficher une croissance atone durant l’année 2023, estiment les analystes de CDG Capital Insight.

En effet, l’un des aspects qui inquiètent de plus en plus les ménages qui ont contracté une hypothèque pour acquérir un bien immobilier est le contexte inflationniste susceptible d’entraîner une augmentation des taux d’intérêt.

QUELLE PRESSION SUR L’IMMOBILIER ?

Cette pression sur les revenus des ménages en raison de l’inflation, en l’absence d’une hausse des salaires, ainsi qu’un contexte de taux d’intérêts haussier pourraient éventuellement limiter les transactions immobilières, explique la note dans ce sens.

Le contexte actuel est également marqué par des perturbations de la chaîne d’approvisionnement, entraînant des pénuries de biens essentiels a la bonne fin des projets de constructions.

Cette récidive des difficultés d’approvisionnement, notamment des produits semi-finis rencontrées par les industries marocaines pourraient constituer, selon la même source, une opportunité pour le secteur immobilier.

“En effet, afin de pallier les pressions logistiques, nos industries marocaines pourraient éventuellement recourir à investir dans des dépôts pour stocker leurs intrants et ce dans le but de réduire l’exposition à la volatilité des prix des matières premières sur le marché, ainsi que mettre en place des mesures de protection dans les chaînes d’approvisionnement pour faire face aux pénuries et à la hausse des coûts logistiques”, a-t-on expliqué.

L’investissement Immobilier sauve la donne

Les écosystèmes immobiliers qui dépendent fortement des biens de constructions , souvent  importés, sont vulnérables aux conséquences de la perturbation de la chaîne d’approvisionnement, et  l’effet cumulé de ces perturbations pourrait prendre beaucoup de temps à être résolu.

Suite à des perspectives économiques moroses comme en témoigne la baisse des mises en chantier des unités de 13,6% au S1 2022 comparé au S1 2021, l’année 2023 devrait marquer la fin de l’engouement sans précédent connu en 2021, le report des ventes de 2020 (année de confinement) sur 2021, la prolongation de l’exonération et la réduction des droits d’enregistrements relatifs à l’acquisition d’un bien immobilier, et enfin l’attrait des taux immobiliers, affirme la note de la CDG.

Elle estime toutefois que la hausse du budget d’investissement devrait compenser partiellement la faible demande du secteur immobilier, notant que le secteur infrastructure devrait être le principal moteur de la croissance de la construction en 2023, tiré par les orientations du projet de loi de finances qui reposent sur plusieurs axes dont la relance de l’économie à travers le soutien de l’investissement, via une augmentation de 22,4% du budget d’investissement soit un montant de 300 milliards de dirhams (MMDH), prévus par le PLF.

Ainsi  malgré le contexte inflationniste affectant la valeur des actifs financiers, les investissements immobiliers, particulièrement les biens immobiliers générateurs de revenus, ont la particularité de bien se comporter dans un environnement de hausse des taux.

Or, il reste à savoir si la capacité de l’immobilier à résister aux pressions inflationnistes pourra rassurer les investisseurs.

Pour plus d’information: www.nourreska.com

 

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