
La reprise faible des transaction sur le
marché immobilier marocain
Post-covid est confirmée
Après une année 2020 difficile, le marché de l’immobilier national confirme sa reprise.
En effet, à partir du 4e trimestre dernier (2020) , la demande a signé son grand retour.
«Sur Avito, nous avons enregistré plus de 40.000 transactions concrétisées», a déclaré Zakaria Ghassouli.
ETUDE DU SECTEUR PAR AVITO
Le directeur général de la marketplace marocaine s’exprimait, mercredi à Casablanca, lors d’une rencontre organisée au profit des professionnels du secteur, en partenariat avec la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI).
L’événement, tenu sur le thème des tendances marché post-covid, a permis de dresser un état des lieux du marché.
En effet, l’embellie affichée vers la fin de 2020 s’est confirmée début 2021, avec une hausse de la demande de 2% sur un an.
«Nous nous attendons à environ 30.000 transactions au terme du 4e trimestre, soit une croissance prévisible de 6 à 8% par rapport à 2019», pronostique le site .
Lors de ce rendez-vous, Avito a présenté les résultats d’une étude menée par la plateforme auprès d’un échantillon représentatif.
VOICI LES CHIFFRES
Parmi les résultats les plus marquants, 63% des sondés réfléchissent à un déménagement dans les 6 mois à venir. Le choix du bien porte sur trois critères, à savoir le prix d’achat (76% des participants), le quartier (67%) et la finition (28%).
S’agissant des raisons d’achat, 39% des sondés manquent d’espace dans leur logement actuel.
Ils sont 24% à vouloir acquérir un bien immobilier, 23% l’expliquent par un changement de ville et 9% souhaitent un meilleur standing.
Enfin, pour ce qui est du financement du projet immobilier, la moitié des participants à l’étude prévoit le recours au crédit.
Par ailleurs, 36% d’entre eux envisagent de vendre leur bien actuel pour investir dans un nouveau, 23% optent pour le recours à leur propre financement.
Enfin, s’agissant de l’impact de la crise sur la décision d’achat, 40% des répondants affirment avoir retardé leur achat, 5% ont, quant à eux, avancé leur acquisition et un peu plus de la moitié précise que la crise n’a eu aucun impact sur leur projet.