Le Marché Immobilier prévision 2024
Alors pour l’année 2024, le paysage immobilier à Marocain continue d’évoluer, présentant à la fois des défis et des opportunités pour les investisseurs, les propriétaires et les acteurs du secteur.
Dans cet article, nous esayons de vous donner une image claire de ce qui se passe sur la scène immobilière pour l’année à venir.
Comment se porte l’économie marocaine ?
État actuel :
Le marché immobilier au Maroc dans son ensemble, est profondément lié au paysage économique et politique du pays.
Historiquement, le Maroc a connu des périodes de stabilité et de croissance, notamment dans les secteurs du tourisme et de l’agriculture. Cette stabilité a influencé positivement le marché immobilier, ce qui en fait une option attractive pour les investisseurs locaux et étrangers.
De manière générale, le marché immobilier au Maroc a connu une croissance constante au fil des années. .
Le gouvernement marocain a joué un rôle important dans l’évolution du marché du logement.
Des efforts ont été déployés pour encourager le développement à travers diverses politiques, telles que des incitations fiscales pour les promoteurs et des initiatives visant à stimuler le logement abordable.
Ces politiques ont connu différents degrés de succès, certaines conduisant à un développement urbain rapide, tandis que d’autres ont été critiquées pour ne pas répondre pleinement aux besoins de logement des citoyens à faible revenu.
Ces derniers temps, des changements ont été apportés aux politiques gouvernementales ayant un impact sur l’immobilier. Il s’agit notamment de réformes visant à rationaliser le processus d’achat et de vente, à améliorer la transparence des transactions immobilières et à protéger les droits de propriété. De telles réformes sont cruciales pour maintenir la confiance des investisseurs et garantir la stabilité du marché immobilier.
Les événements notables qui ont affecté le marché immobilier incluent la crise financière mondiale de 2008, qui a eu un effet d’entraînement sur les prix de l’immobilier dans le monde entier.
Cependant, le marché a fait preuve de résilience et est sur la voie de la reprise, aidé par la stabilité et la croissance économiques globales du Maroc.
D’un point de vue local, Les grandes villes restent une zone prisée pour l’investissement immobilier cela avec une atractivité interessante pour les investisseurs.
Les propriétés situées dans des emplacements privilégiés, notamment celles offrant un mélange de luxe et d’architecture marocaine traditionnelle, sont particulièrement recherchées.
Cependant, ils doivent surmonter certains défis, tels que la navigation dans le cadre juridique et réglementaire, qui peut s’avérer complexe pour ceux qui ne connaissent pas le système local.
De plus, même si le gouvernement marocain a déployé des efforts pour attirer les investissements étrangers, des questions telles que les droits de propriété et la transparence des transactions peuvent toujours poser problème.
En comparaison avec les régions voisines ou des destinations touristiques similaires, les prix de l’immobilier à Marrakech sont compétitifs. Cela est dû en partie au coût de la vie et aux conditions économiques globales au Maroc.
Cependant, les prix peuvent varier considérablement en fonction de l’emplacement et du type de propriété, les propriétés de luxe et bien situées exigeant des prix plus élevés.
Le cadre juridique entourant l’investissement immobilier au Maroc évolue.
Des efforts ont été faits pour le rendre plus stable et transparent, mais il est important que les investisseurs, en particulier ceux étrangers, demandent des conseils juridiques locaux pour naviguer efficacement dans le système.
Les initiatives du gouvernement visant à rationaliser les transactions immobilières et à protéger les droits des investisseurs sont des pas dans la bonne direction, mais le système présente encore des complexités qui nécessitent un examen attentif.
Perspectives et prévisions
La prévision de l’économie et de la stabilité de Marocaine, et par extension de son marché immobilier, nécessite de prendre en compte plusieurs facteurs.
Sur la base des tendances actuelles et des données historiques, les prévisions semblent prudemment positives.
Cependant, cette croissance est soumise à des facteurs économiques externes et aux tendances mondiales du tourisme et des investissements notamment sur Casablanca .
En ce qui concerne les politiques gouvernementales, toute modification de la fiscalité, des lois sur les investissements étrangers ou des politiques touristiques pourrait avoir un effet d’entraînement sur le marché immobilier.
Les investisseurs devraient garder un œil sur ces évolutions.
L’amélioration des infrastructures tel routes et transports publics peuvent rendre les villes plus accessibles et plus attractivent .
De tels développements entraînent généralement une augmentation de la valeur des biens immobiliers dans les zones environnantes.
Toutefois, les investisseurs potentiels doivent être conscients
des risques spécifiques.
Les fluctuations économiques, notamment celles affectant le tourisme ou l’organisation de la future coupe du monde de football , peuvent avoir un impact significatif sur le marché immobilier de Marocains.
L’instabilité politique dans la sous région, même si elle n’est pas répandue actuellement, constitue un autre facteur de risque susceptible d’affecter la confiance des investisseurs.
Les préoccupations environnementales et écologique , telles que la pénurie d’eau, pourraient également avoir une incidence sur l’opportunité des investissements à long terme.
Si de tels risques se matérialisent, le marché immobilier de Marocain pourrait être confronté à des défis.
L’instabilité politique pourrait décourager les investissements étrangers, tandis que les problèmes environnementaux pourraient augmenter le coût de la vie et de l’entretien, rendant notre pays moins attrayant pour les acheteurs potentiels.
La situation du secteur ne prête pas à l’optimisme
La reprise du secteur immobilier après une période de léthargie générale depuis la pandémie de Covid- 19, a été dissimulée en raison des défis auxquels fait face le secteur immobilier au Maroc.
« La situation de l’immobilier au Maroc en 2023 est influencée par des facteurs à la fois locaux et globaux », nous indique NOURRESKA .
Le dernier rapport de BAM sur l’Indice des prix des actifs immobilier (IPAI), établi en collaboration avec l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC), démontre à plus d’un titre que le secteur immobilier au Maroc évolue dans un contexte caractérisé par une baisse générale des transactions immobilières,
Le foncier qui a enregistré une progression de 2,8% au troisième trimestre de 2023 et dont l’indice de prix n’a que légèrement grimpé à la même période, enregistrant une légère hausse de 0,3%, la plus basse de toutes les catégories immobilières, selon la même source.
Plusieurs facteurs tendent à expliquer la morosité du secteur.
Il y a d’abord la hausse des coûts de construction favorisée par la cherté des matières premières, ce qui se reflète sur les prix de vente des biens immobiliers. « Les perturbations de la chaîne d’approvisionnement mondiale impactent négativement la rentabilité des projets immobiliers », analyse NOURRESKA .
L’accès au financement
Selon le rapport de BAM et l’ANCFCC, l’Indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) a enregistré une progression de 0,7% pendant le troisième trimestre de 2023 et de 0,3% en glissement annuelle.
Cette progression dans les prix de l’immobilier contribue de plus en plus au repli de la demande.
La hausse des prix immobiliers est justifiée par l’exigence des acquéreurs qui deviennent de plus en plus pointilleux dans leurs projets d’achat immobilier. «Il faut adopter une approche qui tienne compte des demandes des acquéreurs.
La réinvention du secteur de l’immobilier a un coût», nous explique l’ordre des architectes mais « Le segment locatif et les résidences de luxe ont le vent en poupe, contrairement au moyen standing »,
En plus de la hausse des prix de l’immobilier, il existe également un second défi majeur.
Par ailleurs, l’accès au financement est considéré comme étant la bête noire des promoteurs immobiliers. Les institutions financières sont souvent réticentes à octroyer des prêts en raison des risques perçus. Et cela entrave la fluidité des investissements dans le secteur.
Certains défis liés à l’accès au financement devraient être relevés avec le lancement du nouveau programme d’aide au logement, notamment pour les logements économiques et le moyen standing.
Ce nouveau programme peut atténuer le problème de l’accessibilité financière, l’un des principaux obstacles pour les acheteurs,
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