Les chiffres de Airbnb sur le Maroc
que vous devez connaître
La plateforme de location de logement AirBnb a bousculé les habitudes des voyageurs mais aussi des hôtels et des riads qui ont dû s’adapter pour tenter d’y résister. Selon la société américaine, plusieurs dizaines de millions de dollars ont été injectés dans l’économie marocaine cette année.
Cités par le HuffPost, http://www.huffpostmaghreb.com/news/huffpost-maroc/
Ces chiffres nous apprennent que près de 300.000 personnes se sont rendues au Maroc entre septembre 2016 et septembre 2017, en deuxième position après l’Afrique du Sud qui a durant la même période accueilli 651.000 personnes.
L’entreprise cartonne puisqu’elle voit le nombre de ses utilisateurs faire un bond de 88% par rapport à l’année dernière et permet, soutient-elle, de générer en moyenne 1.300 dollars par an et par logement.
Dans le détail, les voyageurs ont dépensé 39 millions de dollars et rapporté 22 millions de dollars aux ménages marocains, soi 61 millions de dollars injectés dans l’économie marocaine, écrit le HuffPost.
Et de faire savoir également que près de la moitié des voyageurs se rendant au Maroc proviennent d’Europe (46%), 31% d’Afrique et du Moyen-Orient, 15% d’Afrique du Nord, le reste est partagé entre l’Asie (4%), Amérique Latine (2%) et l’Australie (2%).
Si vous n’êtes pas mariés, attention à Airbnb au Maroc
Airbnb devient peu à peu l’un des canaux les plus utilisés par les touristes et les Marocains pour la location d’un bien, que ce soit un appartement, une maison ou même un riad. Mais attention à tous les Marocains non mariés qui s’aventuraient à utiliser ce service.
L’article 490 du Code pénal marocain est clair : « Sont punies de l’emprisonnement d’un mois à un an, toutes personnes de sexe différent qui, n’étant pas unies par les liens du mariage, ont entre elles des relations sexuelles. », ce qui veut simplement dire que si vous êtes marocains et que vous n’êtes pas mariés, vous pourrez avoir quelques problèmes avec la police et la justice.
Le journal anglais The Telegraph est revenu dans un article sur la question et sur les Anglais propriétaires d’un bien au Maroc. La publication prend l’exemple de Bridget Holden qui, avec son compagnon marocain, possède un riad à Marrakech et qu’elle loue parfois via Airbnb. Elle explique qu’il arrive parfois que des personnes qui effectuent les réservations ne sont pas les mêmes que celles qui se présentent au riad.
Des jeunes couples marocains – pas forcément mariés – se présentent comme des étrangers et sont donc passibles d’une forte amende au Maroc. Le propriétaire du bien loué est également sous le coup de poursuites en justice, puisque la loi l’oblige à relever l’identité des utilisateurs du service Airbnb, au même titre que les hôtels.
Si ces jeunes marocains se présentent sous de fausses identité ou du moins ne réservent pas à leur nom c’est parce qu’ils n’ont simplement pas de compte en banque ou encore qu’ils passent pas des connaissances à l’étranger pour pouvoir payer avec des cartes de banque étrangères.
Interrogé par le journal, un propriétaire de riad affirme qu’il est courant d’avoir des espions dans la médina qui indiquent aux policiers les riads ou les maisons d’hotes qui accueillent des jeunes Marocains ou ne respectant pas la loi.
source bladi net
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